Ne pas reconnaître qu’il y a un lobby juif ou sioniste en France devenait intenable, tant les injonctions de plus en plus intrusives des associations communautaires dans la vie politique, médiatique et culturelle de notre pays sautaient aux yeux de tous.
Intelligemment, coupant l’herbe sous les pieds de pas mal de réinformateurs trouillards, la patronne de Causeur reconnaît qu’il y a un lobby juif et qu’il s’agit du CRIF, ce dont tout le monde se doutait. Ensuite, le débat n’est pas terminé : pas celui de Praud, mais le débat de la légitimité de ce lobby qui ne représente rien en termes démographiques mais tout en termes de puissance.
N’est-ce pas lui qui a eu la peau de la liberté d’expression en France ? Lui qui a poussé ce pauvre larbin de Valls à faire interdire un spectacle de Dieudonné en 2014, lui qui a influencé la décision du Conseil d’État qui a validé l’interdiction ? Lui qui a travaillé en sous-marin pour forcer nos présidents à mettre un genou à terre devant les prétendues exactions du régime de Vichy ?
Par ailleurs, Maurice Szafran, dont la main tremble comme celle de Valls, en tant que représentant de la communauté en question, est la preuve vivante qu’il y a un lobby sioniste en France, puisqu’il est récurrent dans les médias alors que ceux qu’il critique, conchie ou compare à des « nazis », ne sont invités nulle part. Une chose est sûre, il n’y a pas de lobby antisioniste en France !
Personnellement, nous ne sommes pas, comme le pense Szafran, obnubilés par le lobby juif. Il se trouve que sans ce concept, rien ne peut être compris dans la politique française d’aujourd’hui. Du coup, les médias qui ne s’appuient pas, entre autres concepts, sur celui-là, sont des menteurs, des tricheurs ou des complices.
Oui, il y a bien un lobby juif en France, et visiblement seul un Français – en l’occurrence une Française – de confession juive a le droit de le dire. Sinon on tombe pour nazisme. Par la grâce de ceux qui font la loi en France. CQFD.